Ce voyage c'était d'abord sur un coup de tête, et c'est devenu l'une des meilleures expériences de ma vie.
Pour vous situer un peu; mars 2020, je suis en pleine séparation et un nouveau virus vient décimer des milliers de gens. Mon petit monde s'effondre alors, à l'intérieur comme à l'extérieur. La seule stabilité qu'il me reste à ce moment là c'est mon job, qui va m'aider à garder la tête hors de l'eau pendant des mois.
Je me considère chanceuse avec le recul, parce que d'autres n'ont pas eu le luxe de pouvoir sortir de chez eux pendant le premier confinement, d'autres on perdu des êtres chers.. mais à l'époque tout ce que je voyais, c'était mon quotidien en train de s'écrouler comme un château de cartes.
Me voilà donc seule dans un appart, cherchant à tuer le temps en écumant films, séries et documentaires sur la plateforme Netflix.. jusqu'à tomber sur celui de Jane Goodall : Cette femme qui part en Tanzanie pour étudier les chimpanzés pendant des années, et qui révolutionnera la vision des rapports humains/animaux.
Ce documentaire sera un vrai déclencheur : Je veux vivre quelque chose de similaire, je veux aller à la rencontre de la faune sauvage et pouvoir l'observer. Est ce que je cherche à ce moment là une sorte de reconnexion à la nature ou simplement à m'évader ? Sans doute un peu des deux, quoi qu'il en soit ma décision est prise : Je vais partir.
Je parcours alors le web à la recherche d'un moyen de mettre mon projet sur pieds, et je tombe sur VolonTerre Africa.
C'est un organisme qui propose des voyages humanitaires et d'écovolontariats en Afrique du Sud. Dirigé par Nathalie Roure, c'est un organisme à échelle humaine dont je ne peux que vanter les mérites. J'ai eu des réponses très rapides à toutes mes questions, j'ai été prise en charge correctement et les intermédiaires en Afrique du Sud ont tous été adorable avec moi.
Retrouvez la suite dans la partie 2 sur mon blog !
Le fait de perdre ses repères et de n'avoir aucune distraction pour compenser, le fait d'être enfermé, de ne plus pouvoir être en contact avec les gens qu'on aime, tout ça peut rendre fou. Mais ça peut aussi vous ouvrir de nouvelles perceptives de vie, ça peut vous faire bouger vers de nouveaux horizons. On se met alors à penser, à se recentrer, à se concentrer sur notre vie et sa valeur. Je suis loin d'être un cas isolé, le confinement aura permis à beaucoup de gens de comprendre qu'on est acteur de sa vie et que les distractions ne suffisent pas à rendre heureux sur du long terme.
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